L’île de Cat Ba et sa baie

De Ha Giang la ville du Nord, à Hanoï la capitale, nous prenons un bus de nuit. Ce dernier n’est pas très confortable et la conduite du chauffeur est…intéressante. On est content d’arriver, vers 5h30 du matin (la tête dans l’fion fion, dormi deux heures, failli vomir). Heureusement, à cette heure matinale, un boui-boui est déjà ouvert et on y mange un Pho Bo pour déjeuner.

A 8 heures, nous enchaînons avec un deuxième bus qui nous emmène à un ferry, qui nous emmène à un troisième bus, qui nous emmène à Cat Ba, petite île au Nord-Ouest du Vietnam (oui, nous avons beaucoup été “emmenés” ce jour-là).

Cat Ba est une île d’où il est facile de visiter la baie de Lan Ha. Cette dernière est le prolongement de la fameuse baie d’Halong! La différence, c’est que la baie de Lan Ha se trouve juste en dehors de la limitation de la zone “parc national”. De ce fait, la vie locale n’a pas été chassée de la zone comme elle l’a été dans la baie d’Halong. Il y a encore des villages flottants de pêcheurs et les activités comme le kayak ne sont pas interdites. De plus, la baie de Lan Ha est moins touristique et donc beaucoup moins bondée.

Nous réservons une excursion privée de deux jours dans la baie, et un guide sympa vient nous chercher au matin du 6 mars. Nous partons sur un tout petit bateau qui sort du port et passe dans les villages flottants traditionnels. C’est complètement dingue d’imaginer que des gens vivent ici! Il s’agit de cabanes minuscules en bois qui flottent sur un petit plancher de quelques mètres carrés. En-dessous, il y a des flotteurs faits de tonneaux en plastique et de cubes de sagex. Ces gens vivent de la pêche, et la plupart des maisons possède une pisciculture où des poissons, huîtres et autres coquillages sont élevés puis vendus. Certaines maisons sont décorées d’une plante verte en pot, toutes font voler fièrement le drapeau du Vietnam sur leur toit de tôle. A chaque endroit, on trouve un ou plusieurs chiens, gardiens de la propriété flottante…(Ils n’ont pas beaucoup de place pour se dégourdir les pattes en tout cas!) C’est vraiment incroyable, cette vie sur l’eau!

Très vite, on se retrouve à naviguer entre ces centaines de pics karstiques recouverts de végétation qui semblent sortis de la mer comme des statues. C’est un véritable labyrinthe de criques et de lagons à perte de vue. C’est magnifique! La météo un peu brumeuse donne un petit côté “misty mountains” à cet endroit féerique. On fera deux arrêts kayaks pendant la journée. Lors du premier, on est choqué de voir la quantité de plastique qui flotte sur l’eau…Bouteilles, cornets, pailles, emballages, et des centaines de morceaux de sagex (qui proviennent sûrement des maisons flottantes)…C’est triste de voir un endroit si beau dans un tel état! Décidément ici, ils n’ont pas la même vision de la gestion des déchets…

Plus tard, on apercevra un “bateau-ramasseur de déchets”. C’est une mini barque avec un type qui repêche un à un chaque plastique avec une petite épuisette. Et bah, il en a du boulot! Notre guide nous explique qu’il n’y a que trois bateaux de la sorte dans toute la baie…Bon, ben ils ne vont pas faire beaucoup d’avance, mais c’est déjà un commencement!

Après un dîner de fruits de mer, on repart pour une deuxième sortie kayak. A cet endroit, la mer est propre (tant mieux!). Avant de nous laisser partir, le guide nous dit qu’il y a quelques grottes à explorer. L’une d’elle fait 300 mètres de long, mais on ne peut pas y aller car on n’a pas de lampes torches. Et bien, c’est ce qu’on verra! Hahaha! Il ne fallait pas nous lancer un tel défi. On adore les aventures, et les grottes c’est notre dada! On arrive donc devant la “grotte interdite” où on panneau “danger” est accroché vers l’entrée. On dégaine la lampe de poche du natel (l’équipement professionnel de l’aventurier). Très vite, la grotte devient plutôt une sorte de tunnel et l’eau une sorte de rivière souterraine. On pénètre dans la pénombre, et plus on s’enfonce dans la caverne, plus l’obscurité devient totale. Il n’y a que nous et le silence, et parfois quelques bruits de gouttelettes qui tombent depuis le plafond. C’est carrément magique! Que c’est excitant! On n’ose cependant pas aller trop loin, parce qu’on ne sait pas où cela mène, et si le téléphone nous lâche, il ne faudra pas se tromper de direction! De plus, si la marée commence à monter, on aura l’air fin.

On part ensuite à la découverte des autres lagons, souvent accessibles par une petite arche dans la roche. Ce sont comme des petites portes naturelles qui nous emmènent dans de nouvelles baies entourées de montagnes verdoyantes. On dirait presque des lacs, mais à chaque fois ou presque, on trouve une nouvelle ouverture qui nous emmène dans un nouveau lagon. On passe un sacré moment à nous enfoncer dans ce labyrinthe naturel, ou simplement à s’arrêter au milieu d’une baie et écouter le silence et les oiseaux qui chantent. Quelle sérénité!

Enfin, on décide de retenter une deuxième fois la grotte interdite (on ne se laisse pas abattre si facilement). Cette fois, on s’enfonce encore plus profondément. On s’assure que le courant ne change pas de direction (pour ne pas se retrouver avec la marée montante) et tout à coup, on entend des voix. Puis, on aperçoit des lumières: c’est un groupe organisé qui arrive en contre-sens! (Ils sont tous carrément bien équipés avec des sacrées lampes frontales!) Bon, ben voilà qui est rassurant. On décide alors de continuer un peu plus loin, et on finit par apercevoir une lueur. Il y a une sortie!

Trop bien! On pagaie jusqu’à la sortie, et là on découvre avec émerveillement un lagon secret magnifique. C’est le silence complet ici, juste quelques oiseaux et nous. On reprend le tunnel pour rentrer, et là on entend une voix: “Hello! Hello!” C’est notre guide, qui a enfourché un kayak pour partir à notre recherche. “Three hours, it’s a long time for kayaking” qu’il nous dit. On remonte alors sur le petit bateau qui nous dépose à l’endroit où nous allons passer la nuit: le floating homestay! C’est incroyable. On va dormir dans des chambres flottantes au milieu de la baie!

Nos hôtes nous montrent alors leur fierté, leur secret bien gardé, leur animal de compagnie porte-bonheur. On découvre avec stupeur, en soulevant une planche du plancher, un véritable MONSTRE caché la-dessous! C’est un poisson gigantesque, un mérou qui mesure 1 mètre 70 et pèse plus de 100 kg! Il paraît que cela fait 14 ans qu’il est là, dans ce minuscule parc entouré de filets…Il nous fait presque pitié.

Avant de dormir dans notre petite chambre en bois, on découvre avec émerveillement le plancton fluorescent depuis le ponton de notre guest house.

Le lendemain, après une nuit reposante sur les flots, on commence la matinée avec un peu de kayak dans la baie derrière le homestay. C’est magnifique, on est tout seul. On rase alors ces énormes falaises, et on zigzague dans les différentes baies. On se sent tout petit! On passe ensuite à côté de quelques maisons flottantes, on observe les locaux qui vivent et travaillent ici, on se fait aboyer par les chiens. On a vraiment l’impression d’être dans le “jardin” des gens.

Puis, en fin de matinée, un bateau vient nous chercher et nous pose vers un petit port. Là, on prend des vélos et on se balade sur une jolie route dans la végétation. On monte à pied jusqu’à un “view point” dans une jungle humide et glissante en suivant un guide muet mais efficace. Après une heure de montée, on se retrouve face à l’incroyable panorama tant attendu sur toute la baie: J’ai nommé, le brouillard! Hahaha! “Une vue, mais une vue!” (à dire avec l’accent vaudois). On redescend bredouille (Ha non, pas si bredouille en fait, je gagne une glissade et un fessier tout plein de boue).

Après un bon dîner et un petit shot d’alcool de serpent pour Yorick, il est temps de rentrer à Cat Ba! Un nouveau boatman vient nous chercher. C’est dingue cet enchaînement de personnes différentes qui jouent les guides! Aucun d’entre eux ne nous demande notre nom, mais tous semblent savoir qui on est. L’organisation est millimétrée, quelle efficacité! Sur le chemin du retour, on s’arrête à Monkey Island, une île qui a tout de la vraie île aux pirates!

Retour au guest house en fin de journée; on aura passé deux superbes journées dans ce lieu unique au monde!

Les grottes de Phong Nha

Après un trajet en bus de nuit, on arrive à Phong Nha à 3h00 du matin. Heureusement, on trouve un hôtel ouvert! On passera deux jours ici. Ce parc national est réputé pour la quantité de ses grottes, et leur grandeur hors du commun! C’est d’ailleurs ici que se trouve la plus grande grotte du monde, mais sa visite est réservée aux gens qui ont de l’argent, beaucoup d’argent! (pour pouvoir la visiter, ça coûte plusieurs milliers de francs. Et ouais, la nature, ça rapporte gros!) Nous, on se contentera de visiter “Paradise Cave”, qui est déjà pas mal du tout et qui ne coûte que 10 CHF haha! Pour s’y rendre, on loue un scoot et on traverse le parc national. Le climat est bien différent ici. On ressent directement une forte humidité, et il fait beaucoup plus chaud qu’au Nord. Ce qui nous impressionne le plus, c’est cette jungle omniprésente. La forêt est d’une telle densité qu’il serait difficile d’y pénétrer. On s’arrête pour prendre une photo de cette mer verte, et là on écoute un moment la musique de la jungle à travers les chants d’oiseaux et de cigales.

On arrive devant l’entrée de Paradise Cave; et bah, on n’imaginait pas ça si touristique! Heureusement, on arrive assez tôt, et il n’y a pas encore trop de foule. La grotte est immense! Une hauteur de plafond incroyable. Des escaliers et une passerelle en bois sont installés et la balade à l’intérieur est très chouette, et pas mal longue. Les stalactites et autres formations calcaires sont joliment illuminées.

On termine la visite de ce lieu par un tour en scooter dans les villages alentours, et Yorick en profitera pour se faire une petite coupe de cheveux à deux francs.

Hoi An – La ville des lanternes

Nous passons quatre jours dans la ville de Hoi An, qui se trouve au centre du Vietnam. On trouve un homestay dans une rue toute tranquille de ruelles blanches. Le centre historique de Hoi An est encore très bien préservé, et ses bâtiments sont une jolie représentation de toutes les cultures qui ont influencé le Vietnam d’aujourd’hui.

On y trouves de l’architecture française, avec ses petites maisons jaunes, chinoise, avec ses temples en bois, et japonaise, avec ses maisons en bois typiques. Pour la petite histoire, la Chine a occupé le Vietnam pendant plus de 1000 ans, (c’est entre autre pour cela que les Vietnamiens ne sont pas franchement fans des Chinois) et les Français ont colonisé le Vietnam pendant 80 ans. Le Japon quant à lui, a occupé le Vietnam pendant la 2ème Guerre Mondiale, juste avant la lutte du Vietnam pour son indépendance.

Hoi An était une ville marchande qui commerçait grâce à son port sur la rivière et sur la mer. Aujourd’hui, elle est restée très belle, et c’est un endroit très poétique, grâce à sa décoration: des milliers de lampions colorés décorent la vieille ville et illuminent les rues et le canal dès la nuit tombée.

Chaque boutique et chaque restaurant joue le jeu, il y a vraiment des lanternes partout! Le soir, le marché de nuit croule sous les touristes mais malgré cela cette ville nous plaît bien. On y passe quatre jours à chiller, se balader avec nos vélos (mis à disposition gratos par notre auberge 😉 ) et à tester des restaurants.

On fait également ici un super cours de cuisine! On aime tellement manger, et la nourriture vietnamienne, il faut le dire, vaut le détour. (D’ailleurs, pour ceux qui s’inquiétaient de notre perte de poids après le Népal et l’Inde, ne vous inquiétez plus, on est redevenu comme avant, hahaha!)

On apprend à cuisiner plusieurs plats, dont une soupe de poulet à la noix-de-coco, des rouleaux de printemps au canard fumé par nos soins, des aubergines fumées, et un plat de nouilles. Ha oui, et il y a aussi la fameuse fish-sauce et du riz à la mangue pour le dessert. Le cours est super, la prof bonnard, et le cadre, idyllique: On se trouve dans le restaurant “green mango”, dans une vieille demeure chinoise centenaire tout en bois.

Enfin, Hoi An est connue pour ses tailleurs, et on en profitera pour se faire tailler des habits sur mesure pour pas cher.

Le Sud – Ho Chi Minh Ville

Après moult négociations, c’est finalement avec un vol interne que nous rejoignons le Sud. En effet, je voulais prendre le train (histoire de ne pas aggraver inutilement mon bilan C02 déjà désastreux) et Yorick voulait prendre l’avion (histoire de ne pas passer 18 heures dans un train). Les prix étant identiques, j’ai dû céder faute d’arguments. (Mais la prochaine fois, j’y arriverai! ;-). On arrive donc le soir à Ho Chi Minh ville, énorme mégapole du Sud de 13 millions d’habitants en comptant l’agglomération. Cette ville fourmille de tous les côtés et elle nous semble assez moderne et développée, en comparaison avec les autres villes du Nord.
On arrive dans une guest house dans une petite rue tranquille sans touriste.

Ha, Saïgon! (les gens d’ici préfèrent l’appeler ainsi). Il y fait 35 degrés la journée, alors autant vous dire que l’on s’apprête à cuire pendant 5 jours. On en profite pour se reposer un peu, faire le blog, se balader dans les marchés, boire quelques bières dans le quartier des discos, manger (évidemment) mais pas seulement. C’est l’occasion pour nous de découvrir plus en profondeur l’histoire récente de ce pays, j’ai nommé la guerre du Vietnam! Il faut dire que cette guerre nous intéresse tout particulièrement, de part son côté très sombre et très violent, mais aussi parce qu’on adore le cinéma et c’est un sujet très récurrent dans les films des années 80. D’ailleurs, ces temps-ci, on se les repasse tous, histoire de se remettre dans l’ambiance: Platoon, Apocalypse now, Casualities of war, Good morning Vietnam, Forest Gump…Mais bon, si nos seules références sont des films, c’est un peu léger, hahah! Allez, on va faire un tour au musée!

On visite donc le musée des reliques de la guerre du Vietnam. Il est évidemment très focalisé sur le point de vue vietnamien du conflit, donc il n’y a pas toujours toutes les informations que l’on voudrait. Cependant, ce musée est vraiment intéressant et franchement assez bouleversant. A l’extérieur, on peut se promener entre tout un tas d’avions, d’hélicoptères et de tanks de l’armée américaine (dont le célèbre hélico Huey). C’est dingue de voir ces machines en vrai! L’expo commence au 2ème étage avec les dates importantes du déroulement du conflit (attention, parenthèse historique). Il a commencé en 1954 et s’est terminé en 1975. En gros, cette guerre a opposé le Vietnam du Nord communiste, soutenu par la Chine et l’URSS, au Vietnam du Sud, soutenu par les Américains (d’abord uniquement par des aides logistiques, puis ce sont des centaines de milliers de soldats américains qui ont été envoyés sur place). Au Sud, il y a eu aussi un mouvement vietnamien pro-communiste qui est entré dans le conflit, représenté par les “Vietcongs” sous forme de guérilla.

Au total, on dénombre 320’000 soldats tués du côté du Sud Vietnam et américain, et 1’300’000 morts du côté Nord vietnamien et Vietcong. On compte 2 millions de civils tués. Des chiffres qui font peur! Pour les Américains, ce conflit a coûté beaucoup plus cher en hommes et en matériel que la 2ème Guerre Mondiale! Pour comparer, les américains ont laché 2,7 millions de tonnes de bombes en Europe pendant la 2ème Guerre, et 7,08 millions de tonnes de bombes sur le Vietnam.

On visite ensuite l’exposition-photos des journalistes de guerre…Et là, c’est poignant! A l’heure où les photos n’ont plus aucune valeur tellement elles sont surutilisées, ça fait quelque chose d’observer de si précieux témoignages. Tous ces reporters qui ont risqué ou perdu la vie pour ces clichés, et quels clichés! Certains sont juste incroyables et d’une rare puissance émotionnelle.

Vient alors l’exposition sur l’agent orange, ce produit chimique déversé par les Américains sur les forêts et les villages, contaminant les cultures et la population. Les effets? Ils se font ressentir jusqu’à la 3ème génération d’une personne contaminée: cancers, déformations à la naissance, et là les photos sont nombreuses et assez dérangeantes à regarder.

On visite ensuite une reconstitution des cellules des prisonniers de guerre et on en apprend un peu plus sur les différentes techniques de torture. (Et il y a de la créativité, je peux vous le dire: arrachage de doigts, de dents, privation de nourriture, tourniquettes sur un tapis de pics en métal, “cage du tigre” barbelée…)

Un autre jour, nous partons dans un tour organisé (c’était plus simple et pas cher) pour visiter les tunnels de Cu Chi à Ben Duoc. Il s’agit d’un réseau de tunnels qui mesure plusieurs centaines de kilomètres, utilisés par les Vietcongs pour se cacher, s’organiser, se soigner, s’approvisionner en armes et en nourriture, ou pour y vivre tout simplement. Les Sud vietnamiens et les Américains tentèrent de débusquer ces tunnels et leurs habitants, mais comment trouver ces endroits invisibles enfouis sous cette jungle hostile et imperméable? De plus, ces galeries étaient truffées de pièges (du genre, tu tombes dans un trou et tu te fais embrocher sur des pics en bambou. Il y a de l’idée!).

Au final, ils n’ont pas réussi à combattre dans des conditions si différentes de ce qu’ils avaient l’habitude lors des précédentes guerres. L’ennemi était invisible: un paysan le jour pouvait être un Vietcong la nuit. Pour ces raisons, la guerre s’est enlisée, le nombre de victimes des deux côtés est devenu catastrophique, des civils ont été massacrés et l’opinion publique voyait ce conflit d’un très mauvais œil. Les Américains ont fini par se “retirer du conflit” tout en continuant d’aider et de former les soldats du Sud Vietnam. Enfin, en 1975, Le Nord Vietnam a fait tomber Saïgon. La ville a été rebaptisée “Ho Chi Minh” (en l’honneur du père du communisme au Vietnam) et le pays, réunifié, est devenu entièrement communiste.

Bye Bye, Vietnam!

Après un mois passé au Vietnam, nous partons le 19 mars pour de nouvelles aventures. Nous avons tout bonnement adoré ce pays, et ce qu’on y a fait. On a apprécié le grand bol de liberté et d’authenticité du Nord! Communiquer avec des gens qui ne parlent pas anglais, loger chez l’habitant, revenir aux sources du voyage, c’était le point fort de notre séjour.

On y a vu des superbes paysages, et surtout, une population qui nous a laissé de très bonnes impressions: des gens souriants, gentils et peu intrusifs, d’une efficacité déconcertante. On ne s’est pas trop senti “vache à lait de touristes pleins de frics”, car on a choisi des coins peu touristiques, surtout au Nord. Haaaa le Vietnam, il a tellement à offrir en terme de paysages, de culture, d’Histoire et de gastronomie, que l’on part en se disant qu’il faudra revenir un jour.