Le village de Stoliv
Nous restons quelques jours dans le mignon camping de Stoliv, tellement on s’y sent bien. Le matin, on se fait réveiller par le coq, par les chatons qui jouent avec les ficelles de la tente, ou par le soleil qui tape aussitôt levé (ici, pas de grasse matinée possible !). On passe notre temps à se baigner dans les eaux limpides de la mer, à pique-niquer sur la terrasse ombragée par une immense vigne et à trainer sur des terrasses de cafés. Ici, la vie est bon marché. Les prix pour un plat au restaurant varient entre 4 et 8 €. Une grande bière coûte 1,5 €, un café 1 €.
Une autre de nos occupations est de nourrir les chats (et le hérisson) du camping avec des croquettes achetées au supermarché – Yorick et Mandy, les amis des bêtes ! – (A noter que l’on nourrit aussi les moustiques, mais ça c’est moins bonnard).
Enfin bref, il y a tout ce qu’il faut ici : douche, toilettes, eau potable à côté de la tente, électricité, et cela nous coûte 5 euros par personne ! (sauf la dernière nuit où Nada, la grand-maman, nous a fait un rabais 😉 ). (On ne sait pas trop pourquoi d’ailleurs, juste de la gentillesse !) Il est à noter ici que peu de gens parlent l’anglais. La langue nationale est le serbe, mais les gens préfèrent dire « monténégrin » ;-). D’ailleurs, on a appris 4 mots : Zdravo (bonjour), Hvala (merci), Zbogom (aurevoir) et Pivo (bière 😉 ).
La vieille ville de Kotor
Nous commençons l’exploration du coin par la visite de la jolie ville de Kotor. Elle se trouve à 10-15 km de notre village. Pour s’y rendre, un bus « blue line » dessert de manière aléatoire le tour du bras de mer (une fois par heure, mais à voir l’heure n’est jamais la même). Il faut donc toujours compter sur la chance pour prendre ce bus, et surtout être très patient ! Il n’y a pas d’arrêt de bus, il s’arrête là où sont les gens et les ramasse.
La vieille ville de Kotor est très belle. Des jolies ruelles étroites de pierre serpentent les bâtisses moyenâgeuses, les chapelles catholiques et les monastères orthodoxes. Bien qu’ultra touristiques, nous avons du plaisir à nous perdre dans ces allées. Des musiciens de rue animent les petites places, des fraiches fontaines de pierre nous permettent de nous désaltérer. De plus, – détail très important – Kotor est la ville des chats ! Il y en a partout, (plus ou moins en bon état) c’est même une sorte d’icône de la ville !
Un autre jour, on se lève aux aurores avec pour projet de gravir la forteresse de Kotor, en évitant les gens et les trop fortes chaleurs de l’après-midi. Par chance, on a un bus directement, après seulement 15 minutes d’attente ! TROP BEAU !
Un escalier qui part de la vieille ville longe les murailles jusqu’au sommet de la montagne. Ça grimpe sec ! Heureusement, on est encore dans l’ombre. Le panorama sur la baie de Kotor est splendide ! Arrivés au sommet, on explore les ruines de cette forteresse défensive, construite initialement vers 1500, mais rénovée et utilisée régulièrement les siècles suivants. Les vieilles pierres des murs sont recouvertes de lierre par endroit, ça donne un côté « vieux château inexploré » (bon, pas par les touristes en tout cas !).
On termine la journée par une lessive dans l’évier avant de retourner dans ce joli restaurant à même les flots. Sur fond d’accordéon, nous assistons à un magique couché de soleil sur la mer.
