L’île de Lombok…avec Auré et Seb!

Après notre mois sur la minuscule île de Pom Pom, au large de Bornéo, nous nous rendons plus au Sud, sur l’île de Lombok, en Indonésie. Là, on se prépare à vivre “des vacances dans le voyage” avec des gens qui nous sont chers.

Le 26 Juin 2019, on retrouve alors nos supers potes Aurélie et Seb, pour 10 jours de vacances tous les quatre!

Je suis tellement heureuse lorsque j’aperçois leur bouille à l’aéroport de Mataram! ça fait du bien de retrouver les gens qu’on aime, et le temps et la distance nous font réaliser à quel point on est chanceux d’avoir des vrais amis.

On s’enfile alors dans un grab (le Uber asiatique), en direction du Nord de Lombok, Senaru! On s’entasse dans la voiture tunée de “Lalu”: sièges en cuir rouges et noirs et toutes les vitres teintées. (Donc, quand je dis toutes, c’est vraiment toutes! Même le pare-brise. On se demande alors comment il voit quelque chose à la route. On constatera plus tard qu’il n’y verra pas grand chose au final.) C’est parti pour trois heures et demie de trajet. On a le temps de papoter et de profiter de nos retrouvailles. Lalu roule comme un taré, mais il est bonnard. Il manque parfois de peu pour que l’on se ramasse un scooter, une voiture ou que l’on renverse quelques personnes, quelques poules ou quelques chiens. Mieux vaut ne pas regarder la route, c’est la meilleure stratégie!

Une fois la nuit tombée, on demande à Lalu de faire quelques arrêts “shopping”. En effet, Seb et Auré nous ont fait le grand bonheur de nous ramener…de la FONDUE! Ohhhh yehhhh!!! Il faut juste maintenant que l’on trouve du pain ou des patates ainsi qu’une bonbonne de gaz pour leur brûleur de camping. Allez, on a la foi! Cette fondue, on la veut CE SOIR!

Bon, ben vu les bouibouis rudimentaires qu’il y a par ici, on peut oublier le gaz. Le pain, lui aussi, on va faire une croix dessus (plutôt mourir que de faire le sacrilège de manger de la fondue avec du pain sucré). Dernier espoir: les patates! Alors que la nuit tombe, on s’arrête vers une dame qui vend quelques fruits et légumes. BINGO! On y trouve les précieuses pommes de terre.

Arrivés dans notre guest house à Senaru, il nous reste encore un problème à résoudre: comment cuire la fondue sans gaz? Finalement, on trouvera la meilleure des solutions. On demandera à notre hôte de nous prêter sa cuisine! (chose qu’il acceptera avec plaisir). Et le tour est joué! Ce soir, c’est fondue au vin blanc au pied du volcan Rinjani! On doit être les premiers à avoir fait ça d’ailleurs…

Quel plaisir, ce goût de la maison! Notre hôte et sa famille nous regardent amusés. Ils refusent poliment de goûter à notre précieux fromage: “I’ve eaten to much already”, qu’ils nous disent. (Mais perso, on pense plutôt qu’ils ont été épouérés par l’odeur! Hahaha!)

L’ascension du volcan Rinjani

Après de longues négociations niveau logistique, on se lance pour deux jours à l’assaut du volcan Rinjani. On a bien galéré pour trouver une agence qui soit d’accord de nous fournir uniquement un guide, et pas de porteurs. En effet, aujourd’hui, faire ce trek sans guide, c’est impossible. Non pas parce que c’est dangereux, mais parce que c’est du business et les rangers sont à l’affût au portail d’entrée du parc national. De plus, normalement, des porteurs sont “obligatoires” pour porter nos affaires, notre tente, et nous cuisiner tous les différents repas. Très peu pour nous! On n’est pas des touristes de pacotilles! Hahaha! pour nous, la randonnée, c’est porter soi-même son sac et manger son propre pique-nique (on sent la fierté mal placée des randonneurs suisses dans cette affirmation).

Bref. On achète donc de quoi pique-niquer pour plusieurs repas. Ici, c’est illusoire de penser acheter baguette ou salami! Il n’y a que des bouibouis ultra basiques. Bon, ben on achète ce qu’on trouve: du pain toast, du “fromage” chimique plastifié et une bonne réserve d’œufs, que notre hôte acceptera gentiment de cuire. On commence alors la randonnée au petit matin, avec nos gros sacs à dos et notre guide. Il est sympa, et il comprend tout de suite qu’on n’avait besoin de lui uniquement pour obtenir le droit d’entrée dans le parc. Il nous laisse alors marcher en autonomie, et nous rejoint de temps en temps quand on fait des pauses sur le chemin. Le chemin est on ne peut plus simple! Un seul sentier, plein de monde partout, impossible de se perdre. Le “guide obligatoire”, c’est vraiment une belle blague! Que voulez-vous, se faire de l’argent sur le dos des touristes occidentaux, c’est un art ici.

Le chemin est sympa, il commence dans la forêt. La végétation tropicale est verdoyante, et on croise quelques singes qui sautent de branche en branche. Au fur et à mesure que l’on monte, la forêt se fait plus rare. On traverse des broussailles et le soleil se met à taper. Là, on commence à sentir l’effort. On a quand même 2000 mètres de dénivelé positif à faire aujourd’hui! C’est simple, le sentier ne fait que monter pendant 7 heures.

Première pause repas: sandwich œufs-fromage! SURPRISE! (ou pas vraiment), le pain est sucré, et…le fromage aussi! C’est une ABOMINATION… Et ce qui est cool, c’est de se dire que l’on n’a que ça à manger pendant deux jours…

On arrive au cratère du volcan en milieu d’après-midi, après avoir failli cracher nos poumons sur la fin de la montée. Arrivées en haut, on constate que les gars ont déjà planté la tente. D’ici, la vue est splendide! Dans le cratère, il y a un lac et un mini volcan.

On observe, émerveillé, le coucher du soleil par-dessus une mer de nuages. Au loin, on voit la pointe du volcan de Bali qui transperce la brume. C’est juste magnifique!

Parlons du souper. Au menu? des sandwichs aux œufs pardi! Et c’est là qu’on commence à sentir l’odeur délicieuse des frites, poulets sautés et nouilles, que les porteurs sont en train de cuisiner à leurs clients. Ahhh, notre fierté mal placée en prend un coup! (On n’a que ce qu’on mérite! hahaha!)

La température chute très rapidement, et très vite il fait un froid glacial. Cependant, le ciel étoilé est d’une rare beauté! On se réduit alors dans la tente. Il faut préciser qu’on est quatre personnes dans une tente deux places (ça s’appelle de l’optimisation). On doit donc se mettre en quinconce pour avoir assez de place. Cette scène est beaucoup trop drôle (la nuit qu’on va passer un peu moins. Mais ça crée de nouveaux liens, on peut le dire.)

On se réveille au lever du soleil. Après un délicieux petit déj de sandwich aux œufs, on plie bagage. On entame alors nos 2000 mètres de dénivelé négatif pour redescendre sur Senaru. L’entier du trek jusqu’à Sembalun (qui se fait sur 3 jours) est malheureusement fermé. En effet, le sentier a été totalement détruit par le tremblement de terre de l’année passée, et n’a jamais été refait depuis. Senaru est d’ailleurs toujours à moitié en ruine; on ne peut qu’imaginer la violence qu’a été ce séisme!

La descente est longue, et les articulations sont en ébullition. On arrive à notre point de départ vers midi, complètement crevé. Mais qu’est-ce que c’était beau! Les quatre, on aura des courbatures pendant trois jours. (Mais des VRAIES courbatures, le genre de courbatures qui t’empêchent de t’asseoir sur les toilettes ou descendre une marche d’escalier.) Nous voilà tous transformés en grand-mamans de 80 ans.

Là, notre pote Lalu vient nous chercher avec son bolide, et c’est parti pour quelques heures de route direction le Sud de Lombok, Kuta!

Apprendre le surf à Kuta

Kuta-Lombok est une petite station balnéaire connue pour ses spots de surf. C’est touristique, mais pas trop. Ici, les constructions n’ont pas plusieurs étages, et les bars, bouibouis et petits restaurants sont souvent en bois ou en bambou. Les hôtels côtoient les habitations des locaux; c’est une chouette ambiance, pas encore souillée par le tourisme de masse. Chaque soir, un bar différent organise “LA” soirée. Ainsi, ça évite que tous les bars soient ouverts et que le dispersement des gens tue l’ambiance. On retrouve alors chaque soir tous les gens rencontrés la veille, au même endroit. Les locaux et les touristes se mélangent, c’est assez sympa.

Ici, Auré et Seb nous font la surprise en nous ayant réservé des magnifiques bungalows dans un super hôtel! (Merci les copains, vous êtes des stars). C’est juste magnifique. Un tel confort, ça fait du bien aussi! On passera de chouettes soirées à prendre l’apéro et à jouer au times up au bord de la piscine. Là, on peut dire qu’on se sent vraiment en vacances!

On décide alors de prendre quelques cours de surf, une grande première pour nous! On fait appel à une école trouvée sur le net. Après une partie théorique où on entraine la bonne manière de faire des “pop up” (donc comment se lever correctement sur la planche), on s’en va sur un bateau. Et oui, le spot de surf n’est pas atteignable depuis la plage, mais il se trouve au milieu de la baie! Voilà qui est rassurant pour des débutants comme nous…On arrive alors sur place, et la taille des vagues m’impressionne énormément. Elles sont énormes! “Heu…vous êtes certains que ce sont des vagues adaptées à notre niveau??” Sois-disant, ce spot est bien pour débuter, parce que les vagues sont “big and fat”…

Deux profs sont avec nous, ils choisissent les vagues, nous positionnent, nous donnent de l’élan, et nous crient “up!” quand c’est le bon moment pour se lever sur la planche. Cependant, pour ma part, la session commence avec un gros fail. Alors que mon prof me laisse quelques secondes, je suis couchée sur ma planche qui dérive, dirigée vers l’océan. Je me retrouve alors, observant un véritable mur d’eau se dresser devant moi, complètement incapable d’éviter l’inévitable: je me prends un rouleau géant dans la tronche. De longues secondes sous l’eau, mon corps tourne comme dans une machine à laver, ma planche me frappe la tête, et voilà. Je peux reprendre une respiration et mes esprits, et je me grouille de pagayer pour sortir de la zone à vagues et retrouver le “channel”, zone safe où les vagues ne se cassent pas. J’ai de l’eau de mer dans toutes les canalisations de mon visage: yeux, nez, bouche, oreilles. Mon prof est mort de rire, moi un peu moins. Bon, ben j’ai bien l’impression que l’on va en manger, de l’eau salée, ces prochains jours!

Bref. On se lance alors dans l’apprentissage de ce sport. Après quelques essais, on arrive assez rapidement à se lever sur la planche – sans aucune grâce et en ne respectant presque jamais la bonne technique – mais on y arrive!

C’est vraiment une sensation de dingue! Attendre la bonne vague et sentir se faire aspirer lorsqu’elle arrive derrière nous, c’est à la fois stressant et génial. Et là, on a seulement quelques secondes pour faire notre “pop up” correctement, il faut être concentré! Puis, on sent que l’on se fait porter par toute cette puissance, on prend de la vitesse et de la hauteur. C’est fou, ce que l’on ressent à ce moment-là. C’est hyper fatiguant comme activité, surtout le fait de devoir à chaque fois pagayer pour revenir au bon endroit. (Et vu que je suis gaulée comme une mouche, ça aide pas!) Il ne faut aussi pas avoir peur de l’eau, parce qu’on se retrouve très souvent sous l’eau, renversé par les vagues.

Lors de notre deuxième jour de cours, on change de spot. Les vagues seront plus petites, plus “méditerranéennes” comme ils disent. Jasmine, une prof supplémentaire, nous accompagne sur le bateau pour nous prendre en photos. A la fin de la session, on observe alors les photos, et elle commente chacune de nos positions. C’est génial, pour progresser! On se rend mieux compte de ce qu’on fait faux, et ce qu’on doit améliorer. Elle prend plus d’une heure pour faire le debriefing. Quel professionnalisme!

10 jours passent, entre surf, virée en scooter, apéro, piscine, restaurants, bars et concerts de chouettes groupes locaux. Puis, il est déjà temps de dire au revoir à nos potes. Merci pour ces chouettes moments, merci d’avoir traversé le monde pour nous voir, merci d’être qui vous êtes! Vous allez nous manquer.

Quant à Yorick et moi, on restera encore une petite semaine à Kuta. On en profite pour affiner nos “skills” de surf. Comme vous pouvez le voir sur ces photos, il y a encore du boulot!

On en profite surtout pour faire une extension de visa à l’office d’immigration de Mataram. Cela se passe en deux temps. On apporte nos documents et on fait la paperasse le premier jour, puis il faut revenir quelques jours plus tard pour aller chercher notre passeport avec son nouveau tampon. Nickel, comme une lettre à la poste! Nous voilà autorisés à rester 30 jours supplémentaires en Indonésie!

Bali avec…mon papa!

On prend alors un ferry qui relie Lombok à Bali. Là, changement de décor! Bali est beaucoup plus verdoyante que Lombok. Aussi, Bali est majoritairement hindouiste, alors que le reste de l’Indonésie est musulman. Il y a donc peu de mosquée ici, (notre sommeil se réjouit déjà). Cependant, il y a beaucoup de temples à ciel ouvert, ils sont magnifiques. On constate aussi que presque chaque maison a son petit autel et son petit temple pour y faire des offrandes. Et des offrandes, il y en a partout! Sur les temples, au bord des routes, sur les scooters, devant les portes des maisons…Il s’agit de petits paniers tissés en feuille de palmier, remplis de fleurs, de riz, d’encens et autres cadeaux pour les dieux.

Autre grosse différence avec Lombok: Bali est très touristique! (surtout que nous sommes en haute saison). Bon, ben on va essayer de faire au mieux pour éviter les endroits les plus “crowded”.

Amed

On débarque à Amed, et on y reste quelques jours pour y faire du snorkeling et de l’apnée pour Yorick. Puis, le 14 Juillet, on se rend à l’aéroport de Denpasar, pour y accueillir…mon papa! 🙂 Il nous rejoint pour deux semaines! Je suis toute pleine d’émotion quand je le vois arriver dans la foule des arrivées à l’aéroport. Presque un an sans le voir quand même! On profitera de faire nos papotages de retrouvailles dans un taxi pour Ubud, ville du centre de l’île.

Ubud

On passera trois nuits à Ubud, dans un joli guest house au calme. Il y a des statues, des petits autels, des arbres, des fleurs et des plantes partout, on se croirait dans un temple! Un matin, on a la surprise de se réveiller avec…un tremblement de terre! Rien de très grave, mais assez fort pour faire vibrer les vitres et les rideaux. Quelle étrange sensation. On s’est dit quand-même que c’était mieux de sortir de la chambre…

A Ubud, ville ultra touristique, on en profite pour faire les marchés de bibelots souvenirs, pour manger dans des petits restaurants mignons et pour aller se balader un peu en dehors de la ville, au calme. On s’offre aussi une heure et demie de massage et soins dans un spa. Mention spéciale pour le scrubings au chocolat suivi de son bain aux fleurs! Nonnnn, c’est pas du tout kitch! Regardez Yorick, comme il est content: 

On décide cependant de ne pas moisir dans cette ville, parce qu’il y a quand même beaucoup trop de monde à notre goût! C’est simple, la rue principale est un bouchon sans fin.

Munduk

On s’en va ensuite pour Munduk, petit village “montagnard” dans le Nord de Bali. C’est peu touristique, enfin un peu de tranquillité! Ici, il fait plus frais, et on a trouvé une superbe petite guest house avec balcon qui nous offre une magnifique vue sur la montagne recouverte de forêt.

Le premier soir, on fête les 30 ans de Yorick! Pour l’occasion, mon papa nous a apporté quelque chose de précieux: l’APERO! On déguste avec bonheur du fromage et du saucisson suisses, avec une bonne bouteille de rouge! Simple, mais ô combien apprécié!

Ici, on passe une journée à se balader le long du sentier des cascades. Ces dernières sont sublimes! Il y en a quatre le long du même sentier, elles sont incrustées dans une végétation verdoyante. L’eau est fraîche par contre, il ne faut pas être trop frileux.

On se balade aussi dans les plantations de café. Ici vit un petit mammifère rigolo, le “Luwak”. Ce dernier est apprécié, car il se nourrit des grains de café, puis les “rejette” dans ses excréments (Oh, c’est joliment dit tout ça! Et alors?!) Et alors?, le passage du café dans l’appareil digestif de l’animal lui donne un très bon goût (parait-il). On y a goûté, à ce café caqué, évidemment! Par contre, il faut faire attention à ne pas consommer du café provenant des Luwaks d’élevage. En effet, les conditions de détentions de ces pauvres bêtes sont terribles. Cependant, il existe encore du café de Luwaks sauvages. Les agriculteurs attendent alors que les petits animaux fassent leur travail dans la plantation, puis ils recherchent et récoltent leurs petits cacas le lendemain! (Si c’est pas mignon.) Enfin, on précise que ce petit folklore local est mis à profit pour le tourisme. Il n’y a aucun moyen d’être certain que ce qu’on prétend vous vendre à prix d’or ne s’agisse pas d’un simple café. Le doute est aussi valable pour le café certifié “Luwak sauvage”. Bref, on ne recommande pas forcément!

Un jour, on fait une balade dans les fameuses rizières de Jatiluwih, un réseau de rizières en terrasses classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est juste magnifique, et il y a très peu de monde. Le ciel est couvert ce jour-là, mais il ne pleut pas.

Nusa Lembongan

Après ces quelques jours à Bali, on s’en va pour l’île voisine, la minuscule Nusa Lembongan. On prend un bateau rapide pendant 45 minutes pour y arriver. Là, on passera une semaine entre détente, balade en scooter, restaurants et…plongée! Oui, mon papa s’y est remis après plus de 15 ans depuis son open water! Je suis trop contente de pouvoir plonger avec lui. C’était quand même lui qui m’avait offert mon premier baptême de plongée, alors que je devais avoir 7 ans 😉

Les fonds marins autour de Nusa Lembongan et Nusa Penida sont splendides! les coraux sont sains, les poissons en nombre! Malheureusement, on ne verra pas le fameux Mola mola (poisson lune) qui est emblématique d’ici, ni les raies mantas, car les conditions de navigation ne permettront pas d’accéder au site…Dommage! Mais on fait quand même de chouettes plongées, avec moult tortues!

On découvrira aussi la petite île voisine de Nusa Ceningan lors d’une journée “road trip en scoot”. Là, on tombe sur un merveilleux petit restaurant, le “sea breeze”, les pieds dans l’eau. Sa déco est incroyable, on dirait un repère de pirates. Il y a plein de petites décos en bois, de matériaux de récup’, de petites phrases rigolotes inscrites partout, de peintures dépareillées sur les murs, de bibelot en tout genre…

Il y a aussi plein de petits coins avec des poufs, des balançoires, des hamacs, le tout ouvert sur l’océan. Il y a d’ailleurs un escalier qui mène droit dans l’eau! On tombe sous le charme de cet endroit atypique, c’est juste splendide! On y reviendra deux fois, tellement on a adoré cette ambiance.

On se baladera ensuite sur des routes peu propices au scooter, dans les villages locaux. On traverse à nouveau le “yellow bridge” pour retourner sur Lembongan. On se pose un moment à la “dream beach”. Papa et moi construisons un château de sable pendant que Yorick essaye sans succès de faire du snorkeling dans les vagues. On est vraiment des gamins, tous les trois! (Notez que la dame à droite de la photo semble ne pas trouver ça drôle.)

On découvre ensuite un endroit incroyable, le devil’s tears. Il s’agit d’une côte de rochers déchirée sur laquelle des vagues géantes viennent se briser. On dirait des geysers, et les vagues sont tellement gigantesques ces jours que c’est vraiment impressionnant à regarder! On est comme hypnotisé.

Ces deux semaines avec mon papa passent bien vite, mais c’était vraiment super de pouvoir partager un petit bout de notre vie avec lui! On a bien rigolé, bien mangé, bien profité. Merci papounet, tu vas me manquer!