Il existe autant de manière de voyager que de voyageurs. En ce qui nous concerne, nous sommes les deux sur la même longueur d’onde (enfin…si on revient célibataire, la phrase précédente deviendra caduque. )

Nous aimons le voyage simple avec ce mot d’ordre – LIBERTÉ ! – grâce à ce qui suit :

– Ne rien réserver à l’avance et improviser notre itinéraire au jour le jour.

Ceci nous permet d’avoir la liberté absolue ! Si on est bien à un endroit, on y reste quelques jours de plus. Si cet endroit ne nous plait pas, on s’en va. C’est aussi simple que ça.

Concernant notre itinéraire, nous avons listé les pays que nous voulons visiter, mais ce trajet est provisoire et nous nous réservons le droit de le modifier à tout instant, en fonction de nos envies du moment, de nos rencontres, de nos besoins.

Le but n’est pas de « faire un maximum de pays », mais bien de profiter pleinement de chaque nouvelle atmosphère.
Cependant, le seul inconvénient de l’improvisation serait le côté financier pour les vols en avion. Réserver un billet trois semaines en avance reste en général plus onéreux que de le réserver 6 mois à l’avance ou d’acheter un pack « billet tour du monde ». (Mais on pense que c’est le prix à payer pour la liberté ! 😉)

– « voyage sac à dos »

Voyager léger, c’est voyager libre ! On ne prend que le minimum avec nous, sachant que l’on pourra toujours acheter ce qu’il nous manque sur place. Ainsi, on peut se faufiler dans n’importe quel transport public sans encombre : Bus, train, voiture, scooter, poney, licorne…On est prêt à toutes possibilités!

– Nous écouter : voyager au rythme de nos envies

On est assez d’accord sur ce point. On voyage pour profiter du moment présent. Pas pour « faire un max d’activités » pas pour « montrer aux autres qu’on a été là ou là ».

Premièrement, cela concerne le côté financier. Nous devons respecter un certain budget, ce qui impliquera le plus souvent des logements simples (camping, auberge de jeunesses etc..). Mais si tout à coup l’envie nous prend, on n’hésitera pas à passer une nuit dans un bon hôtel de temps en temps ! 😉 Idem concernant certaines activités chères que nous adorons. La plongée par exemple. Nous sommes tous deux plongeurs, et le budget restreint ne devra en aucun cas nous limiter dans nos envies de plongée ! On n’est là qu’une fois, il ne faut pas se priver !

Puis, suivre ses envies veut également dire écouter notre motivation et détecter la lassitude. Lorsque l’on ressentira une fatigue et un manque de motivation, on pense s’arrêter en se sédentarisant quelques temps dans un endroit sympa.

Et, au final, la durée du voyage pourra varier. Si vraiment nous n’apprécions plus le voyage, et que nous pensons que cela nous a suffi, on se donnera le droit de rentrer chez nous quand bon nous semblera, même après quelques mois. La durée de ce voyage n’est donc pas fixée à l’avance, on verra bien !

– On ne « fait pas un tour du monde »

Vous noterez que j’essaye de ne pas utiliser l’expression « faire un tour du monde ». Les raisons sont les suivantes :

Premièrement, nous n’allons pas faire le tour du monde. Nous visiterons des pays. Pas tous les pays. Pas l’entier de chaque pays. Pas forcément sur tous les continents. Tout dépendra de nos choix et d’où le vent (et accessoirement l’obtention ou pas des visas) nous mènera.

Deuxièmement, le mot « faire » ne me plait pas. Il est tellement réducteur ! Comme si c’était juste une case à cocher avant de passer à la suivante :
« Fais l’Asie, c’est top ! Fais les temples de Angkor, puis fais L’Océanie. Fais Uluru en Australie, avant de faire Sidney. »
« Ouais, bah, j’ai fait l’Amérique du Sud quoi ! »
« J’ai fait les bidonvilles de Mombasa, puis j’ai fait le Kilimandjaro. »

Bref je trouve que ce terme « faire » gâche le côté spontané du voyage, et surtout il donne l’impression que l’on ne voyage pas pour vivre l’instant présent.

Cette expression renvoie également à cette mode chez les jeunes d’aujourd’hui qu’est de prendre une année sabbatique pour « faire son tour du monde ». (Quoi ? t’as pas fait un tour du monde ? T’es vraiment un nullard !) Naïvement, on a envie de se persuader qu’on ne fait pas partie de cette masse (même si, au fond, on en fait partie, mais laissez-vous être dans le déni. 😉

Je ne sais pas si j’arrive à être très claire, c’est vraiment une histoire de vocabulaire. Au final, nous voulons juste nous persuader qu’on voyage pour nous-mêmes et non pas pour pouvoir dire « j’ai fait le tour du monde » aux gens autour de nous.

– être utiles

Enfin, nous avons envie, pendant ce voyage, de nous rendre utiles en participant à des volontariats pour différents projets d’aide au développement (environnement, santé, éducation…). Cela nous permettra de donner un coup de main, de rencontrer des gens et de partager avec eux, et de nous « poser » quelques temps dans un endroit fixe.