Good morning, Vietnam!

Le 20 février 2019, nous arrivons à Hanoï par la voie des airs. On obtient un visa d’un mois, grâce à une “invitation” commandée par Internet quelques jours avant d’arriver au Vietnam. Nous passerons deux journées dans la capitale Hanoï, à flâner dans les ruelles de la vieille ville.

On découvre avec bonheur les petits cafés locaux. Dans l’un deux, on rencontre Minh, un américo-vietnamien avec qui on papote pendant deux heures! Yorick teste le tabac local en aspirant dans un bambou… Pas de filtre la-dedans, c’est du costaud!

On goûte aussi le délicieux café vietnamien, qui s’égoutte gentiment dans la tasse, accompagné d’un fond de lait condensé. C’est un délice, et ça fait du bien de retrouver un pays qui partage la culture du café non soluble!

On découvre des marchés colorés dans les rues, qui vendent fruits, légumes, fleurs et viande. Avec stupeur, on aperçoit quelques produits bien étranges comme ces tortues d’eau douce entassées dans une cage en attendant de finir à la casserole…

Sur les grandes arrêtes principales, la circulation est très dense, il n’y a presque que des scooters! D’ailleurs, pour réussir à traverser une grande route à pied, il faut chopper la technique: s’insérer dans la circulation lentement, mais avec un rythme constant. C’est normal si l’on se retrouve au milieu de la route avec des véhicules qui zigzaguent entre nous, c’est comme ça que ça se fait ici!

Le soir, on s’assied dans un ultra bouiboui au bord de la route, sur des mini chaises en plastique. On découvre l’un des plats national, j’ai nommé le Pho Bo! C’est une soupe de nouilles de riz et de bœuf, accompagnée d’herbes fraîches comme de la coriandre, du basilic thaï, de la menthe et des oignons nouveaux. C’est bon et pas cher (30’000 dongs, soit un peu plus d’un franc). A voir, c’est une habitude pour les locaux de manger dehors dans ces petits restaurants improvisés; ils sont tous pleins!

Bus de nuit pour le Nord du pays

Nous quittons Hanoï en bus de nuit direction le Nord du Vietnam! Le bus est propre et confortable, on dort sur des espèces de “sièges couchés”. (Bon, mieux vaut ne pas être trop grand.) On arrive dans la ville d’Ha Giang vers 4 heures du matin. On nous fait débarquer dans un homestay, et on peut terminer notre nuit dans un dortoir.

Et c’est parti pour le road trip…en scooter!

Le lendemain, on se lève vers 10h00 après avoir tenté de terminer notre nuit tant bien que mal. Dans ce homestay, on peut louer des scooters pour faire la fameuse “Ha Giang Loop”, une route qui serpente dans les montagnes et les cultures en terrasse du Nord. Le patron a l’air correct, le scoot 110 cm3 semi automatique aussi. On paye 200’000 dongs (un peu moins de 10 CHF) par jour pour la location, “avec assurance” (même si on ne sait pas trop ce que ça veut dire). On laisse le gros de nos bagages ici, et on charge un sac sur le porte-bagages, en l’attachant avec une espèce de courroie. Des casques de skateboard, une pèlerine, un repérage sur la carte du natel, et c’est parti pour l’aventure!

Très vite, on se rend compte que la météo n’est pas vraiment avec nous… Il fait très humide et brumeux, avec quelques gouttes de pluie. On commence rapidement à être mouillé et à avoir froid. En haut d’un premier col, on s’arrête pour admirer la vue sur “rien” (tout est blanc) et on fait une halte dans un bouiboui pour manger un Pho Bo. On se rend compte alors que la communication va être difficile: personne ne parle anglais! Heureusement, google translate fait bien son travail. Et bien, on voulait de l’authentique, on ne sera pas déçu!

Les deux premiers jours du road trip se ressembleront: froid et brouillard. Les vues exceptionnelles depuis le haut des cols sont inexistantes. Et bah, on espère que la météo va quand même s’améliorer un peu! On s’arrêtera dans un magasin pour acheter des gants, pièce manquante – ô combien nécessaire – de notre équipement. La route montagneuse est souvent très glissante et la visibilité est mauvaise dans cette peuf! C’est avec de grandes précautions que Yorick conduit, en klaxonnant avant chaque virage (c’est comme ça qu’ils font ici).

Le 3ème jour, la météo s’améliore, la brume se dissout un peu et laisse apparaître les montagnes mystiques du Nord! Ce matin-là, on s’en va tôt et on s’arrête déjeuner un Pho Bo dans un bouiboui. (Oui, il n’y a pas beaucoup de choix de plats et le Pho Bo, c’est à toute heure de la journée!) Sur les tables, il y a encore tous les restes de hier, ça fait beau plaisir. Nous débutons cette journée ravis, parce qu’il y a même quelques rayons de soleil qui pointent leur nez.

On découvre avec émerveillement ces paysages agraires. On assiste à des scènes si simples mais si jolies du quotidien des gens, qui sont tous essentiellement paysans. Ils sont en train de préparer la terre après l’hiver. Un homme laboure avec une vache et une charrue ses petits lopins de terre, parce que non, ici, on ne peut pas parler d’un champ! Le terrain est tellement accidenté, pentu et parsemé de rochers que les agriculteurs utilisent chaque cm2 d’espace pour y planter quelque chose. La tâche a l’air très, très laborieuse! C’est aussi toute la famille qui s’y met: mères, grands-mères, enfants. Tous sont recroquevillés dans la terre.

Les femmes, ici, semblent porter leurs habits traditionnels au quotidien, même pour travailler: Jupe plissée colorée de vert et de orange, tissu bordeaux ou vert foncé autour de la tête. Certaines femmes portent des couvre-chefs rouges décorés de fils colorés. A ce que nous avons compris, chaque région du Nord est mère d’une ethnie traditionnelle, qui a sa propre langue, sa propre culture, et donc ses propres vêtements qui la caractérisent.

On passe de col en col, et les paysages montagneux et les vues sur les cultures en terrasses sont grandioses! En fin de journée, on grimpe en haut de la “montagne du dragon”, où trône fièrement un drapeau géant du Vietnam. L’extrême Nord se trouve ici, et la Chine est juste derrière la frontière. Le soir, on rejoint la ville de “Dong Van”, entourée de montagnes.

Nous trouvons un joli guest house qui appartient à une gentille famille. Le couple parle un petit peu anglais (ils sont profs de gymnase). Après une bonne douche brûlante, on partage le repas en famille, avec le proprio, sa femme et leurs enfants. Le repas est magnifique: tout plein de petites spécialités à partager! Des nems, des cacahuètes grillées, du tofu en sauce, des roulés d’omelette, une soupe aux épinards, des pois mange-tout, du riz, des mandarines. Une nourriture simple et délicieuse, où chaque aliment, très frais apporte sa saveur et sa texture au plat. On apprécie ce moment! Concernant les prix, on paye 15 CHF, ce qui comprend la nuit avec chambre privée, le repas du soir et le petit déj, pour deux!

Le lendemain, alors que nous pensions avoir vu les plus beaux paysages hier, nous traversons un endroit encore plus somptueux. On se retrouve dans le flanc des montagnes qui ont des pics recouverts de végétation.

Ça ressemble un peu au film “Avatar” sur la planète Pandora. Quelques nuages embaument certains sommets, ce qui donne à ce décor un côté encore plus mystérieux. On n’arrive pas à avancer, tellement les paysages sont beaux! (On s’arrête littéralement toutes les 10 minutes pour admirer tout ça!) Tant pi, on est libre et sans limite de temps, c’est ça, le voyage. D’ailleurs, on tombe sur un sentier pédestre du doux nom de “sky path”: ” Et si on se faisait une petite balade à pied?” Départ! Et on fait bien! Le sentier est vertigineux, c’est vrai, et on se croirait marcher dans le ciel.

A midi, on déguste un plat de nouilles sur le balcon d’un restaurant incrusté dans la pente. La vue sur la vallée coupée au couteau et la rivière turquoise qui coule en contrebas est splendide.

On poursuit la route et on décide de s’arrêter dans la ville de Meo Vac pour la nuit. (Total de kilomètres parcourus aujourd’hui en scooter: 20! Hahahha, quelle avance.) On se trouve une super petite chambre entourée de fenêtres dans un cool homestay.

On soupe végétarien autour d’un caquelon plein de bouillon, dans lequel on jette légumes, tofu et champignons. On mange avec d’autres voyageurs, c’est super convivial. (La “Ha Giang Loop” est assez connue des routards, mais elle reste encore bien préservée du tourisme de masse, à notre grand bonheur.)

On retrouvera un climat doux pour les deux derniers jours de la boucle. La route descend, et on revoit alors des rizières lorsque l’on arrive dans le petit village de Du Gia. On part en expédition pour voir une jolie cascade et Yorick s’y baigne. L’eau fraîche est cristalline et un enfant du coin nous montre qu’on peut sauter depuis un caillou de 4m.

On croise beaucoup d’enfants dans le village, tous le sourire aux lèvres! Ils  nous disent bonjour et nous tapent dans la main quand on passe à côté d’eux. Le dernier jour de la loop se fait sous un soleil radieux; ça fait du bien, cette chaleur! Sur le chemin, on s’arrête dans un village pour boire un café à l’ombre d’une bâche. Là, on observe les enfants conduire des vélos beaucoup trop grands pour eux ou porter des énormes chargements beaucoup trop lourds pour leur jeune dos…

N’ayant pas demandé le prix du café avant de le commander, (erreur fatale du voyageur débutant) on se demande si le type du bouiboui ne va pas nous arnaquer au moment de payer. Et bien, figurez-vous que non! on paye le prix local, et d’ailleurs le tenancier est super sympa. On apprécie ces endroits pas touristiques, où les locaux ne nous voient pas comme des porte-monnaies ambulants!

De retour à Ha Giang, après une semaine de road trip, on est trop triste à l’idée de rendre notre scooter si tôt… On aime cette région et ses habitants, et on aime la liberté que nous procure ce scoot! En plus, les routes sont franchement assez bonnes, toutes goudronnées. La conduite est assez simple dans cette région rurale. Les autres utilisateurs de la route sont presque tous des deux roues, hormis quelques camions. Les gens ne roulent pas très vite, c’est assez safe mis à part quelques dépassements dangereux dans les virages de montagne!

On décide donc de…garder encore le scooter afin d’explorer une autre région du Nord! Le soir, on s’offre une chambre d’hôtel pour recharger nos batteries avant de partir pour la région de Hoang Su Phi demain. On soupe dans un “restaurant” du quartier, enfin, c’est juste une dame qui fait à manger sur le pas de sa porte. On papote grâce à google translate, c’est bien marrant. On commande le seul plat qu’elle fait: Une sorte de pâte de riz et une soupe à la saucisse cuite dans une feuille de bananier. Franchement pas mauvais, pour 1 CHF!

 

Quatre jours de trekking dans la région de Hoang Su Phi

Après une longue nuit confortable, on enfourche notre scoot pour rejoindre le district de Hoang Su Phi. On en avait entendu parler sur un blog, et il parait que c’est une chouette région pas touristique pour faire du trekking. L’idée donc, c’est de débarquer dans une homestay et voir si on ne pourrait pas arranger un trek de quelques jours avec un guide local. En effet, nous sommes obligés de prendre un guide, car cette région est tellement “perdue” qu’il n’y a pas vraiment de cartes des sentiers qui existe, encore moins un recueil de homestay où dormir. On est d’habitude assez à faire tout en autonomie, mais il y a parfois des endroits où ce n’est pas possible. On ne voulait cependant pas passer par une agence de voyage – on s’est renseigné – qui fait payer des frais d’agence exorbitants. On y va, et on verra bien!

Nous arrivons donc dans le village de Nâm Hong, après une jolie route qui zigzague dans la montagne. On recherche le homestay de “Mr Kinh”, et cette fois même google map est perdu! Le chemin n’existe pas sur la carte. On finit par trouver en se repérant avec le point du GPS. Le monsieur en question n’est pas là, c’est sa femme qui nous accueille.  Grâce à google translate, on arrange avec elle un trekking sur 4 jours et 3 nuits avec un guide local (qui parle “un peu” anglais). Nous avons mis le temps, mais on y est parvenu! Le départ est prévu pour demain matin! ça promet…

Le lendemain, on rencontre notre guide. Il ne parle effectivement pas anglais. De plus, il a l’air doté d’une très grande timidité! Bon, au moins il fait son travail de guide: Il nous montre le chemin sans traîner les savates (car oui, on peut parler de savate! Il porte des petites schlapps en plastique, du genre les chaussures d’eau pour aller à la mer. D’ailleurs ça nous a tout l’air d’être les chaussures officielles du coin).

On laisse le scoot chez Mr Kinh et on s’en va en suivant un sentier qui grimpe entre les rizières et les forêts de bambou. Tout est calme et serein par ici. On est si content de marcher quelques jours! Les vues sont très belles, et on traverse des minuscules villages de quelques maisons. Là, des enfants jouent, des paysans travaillent et des gens en scooter trimbalent des longs bambous qui traînent par terre. Il n’y a que nous comme touriste!

Vers midi, on s’arrête chez des gens pour manger. En fait, on est chez un cousin du guide. La maison ressemble plus à une grange qu’à une maison, avec le feu par terre pour cuisiner. Une vieille grand-maman nous regarde, et nous sourit avec son sourire édenté. Très vite, les enfants curieux viennent vers nous et on dégaine alors un frisbee pour jouer avec eux!

C’est toujours chouette, le jeu. Pas besoin de parler la même langue! La petite dernière de 2 ans et demi est adorable, elle nous fait fondre avec ses rires!

On dîne ensuite tous ensemble, et on est impressionné de voir à quel point un enfant si jeune manie les baguettes avec tant d’agilité! D’ailleurs, cette agilité, nous les adultes, allons la perdre au fil du repas…Parce que oui, s’il y a bien une tradition dans ces villages du Nord, c’est de boire l’alcool de riz maison avec les invités! Et ce n’est pas juste un petit verre à la fin du repas. Non. C’est SHOT SUR SHOT que le cousin de notre guide sert à tout le monde (et c’est très difficile à refuser, à moins de cacher son verre). On commencera à dire non au bout du 8ème… Mais qu’est-ce qu’on rigole en tout cas! Tout le monde devient rôti. Google translate surchauffe tellement on l’utilise à outrance pour se dire des bêtises. Le langage des signes est pas mal utilisé aussi. Notre guide timide – étonnement – l’est beaucoup moins avec le “happy water”!

Bon, c’est bien joli de boire la goutte à midi, mais on a une journée de marche à finir nous! On repart donc pour 7 km. Autant vous dire que ce n’est pas évident, le trekking, après ça!

On arrive quand même à destination: Une guest house sur pilotis. Cette grande pièce semble complètement vide. C’est fou de se dire qu’une famille entière habite ici! Il n’y a qu’un plancher en bambou (attention de ne pas passer à travers), quelques matelas par terre, un autel pour honorer les ancêtres avec des offrandes et un portrait d’Ho Chi Minh, le héro national (attention, page d’Histoire). Ce dernier est le fondateur du parti communiste vietnamien et le symbole de la lutte pour l’indépendance pendant la colonisation française puis japonaise lors de la guerre d’Indochine. Il déclare l’indépendance du pays en 1954. Mais à ce moment-là, le Vietnam est divisé en deux – conséquence de la fin de la 2ème Guerre Mondiale. Ho Chi Minh soutient la lutte pour la réunification du pays, sous l’étendard communiste. Puis, c’est la guerre du Vietnam qui éclate, entre le Nord communiste et le Sud soutenu par les Américains.

Encore une fois, on déguste un délicieux souper en famille, avec alcool de riz (dans la bouteille en plastique verte). Cette fois-ci, nous arriverons à ne boire que trois verres 😉 hahah!

Le lendemain, le chemin ne fait que monter! On marche de longues heures sous un soleil de plomb. Le guide n’arrive pas à nous dire combien de temps ou de kilomètres cette étape va faire, mais une chose est sure: Ce n’est pas une marche facile.

On grimpe entre les rizières et les plantations de thé, en passant dans des forêts de bambou. Les panoramas sont splendides! On aperçoit en contrebas les vallées verdoyantes tapissées de terrasses. On traverse des villages et on rencontre tous ces petits habitants: canards, buffles d’eau, chiens, cochons…Toute une ménagerie!

Le soir, on est content d’arriver au homestay. Et ce coup-ci, pour être rustique, ça sera rustique! A nouveau, la maison ressemble à une grange en bois: sombre, pas de fenêtre, une seule pièce. Là, on découvre notre lit, littéralement au milieu du salon! La cuisine – où brûle un feu de bois – enfume toute la pièce. On rencontre le papa, les grands-parents et les enfants qui dorment tous sous le même toit.

Je demande (je mime) alors où nous pouvons prendre une douche. Notre hôte me montre du doigt…un tonneau en bois! Heu…oui? On observe alors la grand-maman préparer un chaudron géant en y jetant tout plein d’herbes étranges. Yorick comprend alors que ce gros bouillon noir cuit au feu de bois sera notre eau chaude pour le bain! Mais qu’est-ce que c’est que ça? Sûrement un espèce de “bain wellness aux herbes aromatiques”! Hahaha! Vu que personne ne parle anglais, on découvre tout par nous-même, et ça donne ce genre de surprises.

Yorick inaugure la chose. C’est vraiment beaucoup trop drôle de le voir dans ce petit tonneau! Une vraie cure d’herbothérapie. Il faut dire ce qui est: L’eau sent trop bon, et ça fait du bien cette eau chaude, après une rude journée de marche. Par contre, le décor est loin de ressembler à un spa! Ici, pas de petite pièce tranquille décorée d’orchidées et de galets. C’est plutôt vaisselle sale, linge qui sèche et brosses à dents dans des gobelets.

On termine cette folle journée par un repas délicieux, des concours de chatouilles avec les gamines, un visionnage du monde de Nemo sur notre ordi (la grand-mère semble apprécier) et un dodo dans le salon, en écoutant les rires enivrés d’alcool de riz venus tout droit de la cuisine.

Le lendemain, on repart pour une journée de marche! ça grimpe, encore et encore, jusqu’à ce que nous arrivions à un col. Puis, la descente commence! Le paysage est grandiose. Au tournant d’une rizière qui épouse parfaitement le relief, la vallée s’élargit brusquement en un énorme réseau de terrasses verdoyantes. Bien que la saison du riz “vert fluo” soit en septembre, les rizières sont tout de même magnifiques.

On arrive en fin de journée dans notre dernier homestay, après un bain sous une cascade très fraîche! Le lendemain, il est temps de rentrer rechercher notre scooter au homestay de Mister Kinh. Tout est super bien organisé, et des “moto-taxis” nous attendent, Yorick, le guide et moi. L’un des motards n’est autre que Mr Kinh en personne! Il est super sympa et parle un petit peu l’anglais. On enfourche donc nos motos, derrière un pilote. Après une quarantaine de kilomètres, un arrêt-ATM raté et un arrêt bières, on arrive finalement chez Kinh. Sa femme nous a préparé le repas avant que l’on parte.

Puis, Kinh nous escorte jusqu’à la ville la plus proche, afin que nous puissions trouver un ATM qui fonctionne et le payer pour le séjour que nous venons de passer (accessoirement). Cela nous coûte 35 CHF par personne et par jour, tout compris.

C’est la fin de ces quelques jours de trekking. Nous voulions de l’authenticité et bien nous l’avons eue! C’était vraiment une superbe expérience. Hoang Su Phi est une région encore très peu connue des touristes, contrairement à Sapa, la région voisine. Les paysages sont superbes et les habitants adorables. Il existe encore très peu de guest house, mais on sent que les habitants ont flairés l’affaire et que le tourisme dans cette région a beaucoup de potentiel; Bref, c’est le moment rêvé pour visiter ces vallées très typiques!

Nous rentrons à Ha Giang, ravis. On rend le scooter, on retrouve nos affaires, et ce soir on prend le bus de nuit pour nous rendre à Cat Ba.